Contribuer à la préparation d’un avenir meilleur pour les jeunes réfugiées vivant dans le camp de réinstallation de Nakivale

« Vivre à 173 000 personnes dans un camp de personnes réfugiées en Ouganda, ce n’est pas le contexte idéal pour poursuivre des études. »

Le contexte de l'éducation au niveau secondaire à Nakivale est à la fois préoccupant et révélateur des défis auxquels sont confrontées les personnes réfugiées dans ce camp de réinstallation. Avec une population totale de plus de 173 000 personnes, dont 58 % sont des jeunes, l'accès à une éducation de qualité est essentiel pour préparer ces jeunes à un avenir meilleur. Cependant, la réalité actuelle est loin d'être idéale.

Le camp de Nakivale a été créé en 1958 pour accueillir les réfugiés rwandais, en réponse à une crise sociopolitique en 1959. À ce jour, on trouve plus de 11 nationalités différentes au sein de la population. Malheureusement, les possibilités d'accès à l'éducation en général, et à l'éducation secondaire en particulier, sont extrêmement limitées.

Actuellement, il n'y a que deux écoles secondaires dans le camp, ce qui signifie que la majorité des jeunes réfugié.e.s n'ont pas la possibilité de poursuivre leur éducation au-delà du niveau primaire. Les classes sont surchargées, avec un ratio enseignant-élève pouvant atteindre 1 pour 200. Les ressources éducatives sont limitées, et les conditions d'apprentissage sont difficiles.

Malgré ces défis, la communauté de Nakivale montre une détermination exceptionnelle à surmonter ces obstacles. Les jeunes réfugié.e.s aspirent à l'éducation et à un avenir meilleur. Tous.tes comprennent l'importance de l'apprentissage pour briser le cycle de la pauvreté et de la vulnérabilité.

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